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I. Introduction. |
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L'alimentation (le fait de se nourrir) fait partie
de notre quotidien. C'est un acte social fondamental,
un moyen de s'exprimer, un langage. Le choix des
aliments et la manière de les manger sont
réglés par un code qui évolue
en fonction des époques et des civilisations.
La fonction de l'alimentation est de composer
par un apport équilibré l'utilisation
de l'énergie en réserve dans l'organisme.
Elle a pour but l'apport en matières vitales
pour le métabolisme de base et le métabolisme
à l'effort. L'alimentation maintien en
équilibre les 5 bilans énergétiques
suivants :
Bilan calorique.
Bilan de matières nutritives.
Bilan de minéraux.
Bilan de vitamines.
Bilan des liquides.
Le but étant bien sur
d'avoir une alimentation équilibrée
pour couvrir les dépenses énergétiques
de l'organisme (quantitatif), apporter les matériaux
indispensables à son bon fonctionnement
(qualitatif) et répondre aux besoins de
l'organisme.
Définition de
diététique : "connaître
les besoins de l'organisme en aliments".
Les besoins énergétiques
varient selon l'âge, la pratique sportive
et la température extérieure. Il
existe une dépense énergétique
de base : le métabolisme basal.
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II. Le métabolisme
basal. |
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Le métabolisme de base (en kilojoules /
cm 2 de surface corporelle) est le besoin énergétique
en calories nécessité par l'organisme
pour assurer son fonctionnement pendant une journée.
Le métabolisme basal représente
le niveau métabolique d'un individu au
repos, à jeun depuis 14 à 18 heures.
Il est considéré comme l'état
physiologique de base (contraction du cur
et des muscles respiratoires, vie des cellules
).
Chez l'homme, le métabolisme basal est
obtenu par le produit du poids de corps par 24
heures.
Chez les femmes, il est inférieur de 5
à 10 % à cause des tissus adipeux
qui donnent une meilleure isolation thermique.
Le métabolisme basal est stable si l'individu
a une alimentation équilibrée.
Une alimentation équilibrée doit
impérativement être composée
de 3 nutriments indispensables, d'un apport hydrique,
des sels minéraux ainsi que de vitamines.
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III. Les 3 nutriments
essentiels : glucides, protides, lipides. |
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Les glucides (sucres ou hydrates de carbone) représentent
la première source d'énergie que
l'organisme peut aisément utiliser et mobiliser
à l'occasion d'un effort.
Il en existe différentes sortes caractérisées
par des structures de plus en plus complexes.
Les protides (protéines) sont de longues
molécules composées d'un enchaînement
de molécules élémentaires
: les acides aminés.
Les lipides sont les corps gras présents
dans l'alimentation et dans le corps humain.
1 g de glucide = 4 calories.
1 g de lipide = 9 calories.
1 g de protide = 4 calories.
Les glucides.
Les glucides se décomposent de deux manières
:
Les sucres rapides, sucres simples appelés
aussi monosaccharides ne renferment qu'une molécule
élémentaire et sont utilisables
dans l'heure qui suit l'absorption.
Le glucose est peu répandu à l'état
libre dans les aliments mais il entre dans la
composition de nombreux autres sucres.
Le fructose est présent dans le miel et
les fruits, il participe également à
la composition du saccharose.
Le galactose entre dans la composition du lactose
(sucre du lait) en association avec le glucose.
Le maltose est présent dans les céréales.
Les sucres nommés précédemment
peuvent se combiner et former d'autres glucides
:
Le saccharose est le sucre ordinaire, il est composé
de 2 molécules (une de glucose et l'autre
de fructose).
C'est le sucre le plus répandu dans la
nature, on le trouve dans les fruits et les légumes
et il peut être obtenu à partir de
la betterave et de la canne à sucre.
Le lactose est le sucre présent dans le
lait et les produits laitiers.
Le pouvoir sucrant de ses différents sucres
est variable : on considère que si celui
du saccharose est de 100 (étant le sucre
de table, il sert de référence),
celui du fructose atteint 170 mais celui du glucose
se réduit à 50.
Les sucres lents, appelés
polysaccharides sont composés de plus de
10 molécules glucidiques élémentaires
et sont utilisables entre la 2ème et la
6ème heure qui suit l'absorption.
L'amidon se trouve dans les aliments d'origine
végétale surtout les céréales,
les légumes secs, les tubercules (pommes
de terre) et certains fruits (bananes et marrons).
Le glycogène est d'origine animale et est
nettement moins répandu (les apports sont
presque nuls) mais il peut être fabriqué
par notre corps et emmagasiné au niveau
du foie et des muscles.
C'est sous forme de glycogène que se trouve
une partie de nos réserves énergétiques.
La cellulose est présente dans les végétaux
et constitue la structure des fibres végétales
qui facilite le transit intestinal mais n'est
pas assimilée par l'organisme.
Les protides.
Les acides aminés sont au nombre de 20,
parmi lesquels la moitié sont dits "essentiels"
car notre organisme ne peut les fabriquer lui-même.
Seule l'alimentation peut pourvoir à ce
besoin.
La richesse en protéine (et la qualité
de celle-ci) est très variable en fonction
des aliments qui les renferment.
Si l'un de ces 20 acides aminés manque
dans un aliment, cette déficience constitue
un "facteur limitant" pour l'utilisation
des autres acides aminés.
Ces nutriments servent à la reconstruction
des tissus (forte consommation pendant la croissance),
après cette période ils restent
indispensables pour faire face à la destruction
progressive et la reconstruction des cellules.
Ils sont présents dans tous les aliments
en proportions variées.
Aliments riches : viandes, poissons, ufs,
lait
Aliments moyens : légumes (poireaux, endives,
haricots verts)
Aliments pauvres : légumes (pommes de terre,
blé, riz, haricots blancs, légumineux)
Les lipides.
La fonction principale des lipides est d'apporter
à l'organisme une quantité d'énergie
suffisante à son fonctionnement.
Mais ils ont aussi un rôle dans le transport
de certaines protéines et de certaines
hormones dans le sang et ils entrent dans la constitution
des membranes de toutes les cellules.
Une alimentation équilibrée doit
comporter une part relativement importante de
lipides.
Un abus de graisses peut, par contre, avoir des
conséquences néfastes sur la santé.
Aliments riches : beurre, huile
Aliments assez riches : viandes grasses, lait
entier, fromages
Aliments moyens : viandes maigres, lait écrémé
Aliments sans lipides : légumes et fruits.
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IV. Les vitamines. |
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Ce sont des éléments indispensables
au bon fonctionnement du métabolisme. On
en a besoin en petites quantités et les
vitamines sont présentes dans l'alimentation.
Le corps est capable de les synthétiser
(en quantité trop faible). 13 vitamines
sont nécessaires au bon fonctionnement
de notre organisme dont 5 sont favorables à
la lutte contre la fatigue et préserve
l'équilibre nerveux (vitamine C et les
groupes des vitamines B).
Il existe deux groupes
de vitamines : les liposolubles (A, D, E et K)
et les hydrosolubles (B, C, PP et acide folique).
Vitamines liposolubles.
La vitamine A (axérophitol)
facilite la vision de nuit et a un rôle
trophique pour la peau et les muqueuses. Elle
est utile à la croissance et est sensible
à la chaleur et à la lumière.
La vitamine D permet
l'absorption digestive du calcium et la minéralisation
osseuse, elle lutte contre le rachitisme. Elle
est très importante pour les enfants (on
la trouve dans le beurre, lait entier, jaune d'uf,
thon
).
La vitamine E stabilise
les membranes cellulaires (on la trouve dans l'huile
d'arachide, maïs, olives, légumes
verts, le foie de veau ou de buf et le beurre
).
La vitamine K synthétise
de nombreux facteurs indispensables à la
coagulation du sang, elle a une action antihémorragique.
Elle est produite également par les bactéries
intestinales (on la trouve dans les légumes
à feuilles vertes, foie de porc
).
Vitamines hydrosolubles.
On retrouve le groupe des vitamines B qui
sont les vitamines de l'énergie et de l'équilibre
nerveux. Ces vitamines sont prescrites pour les
gros buveurs à cause de leurs déséquilibres
alimentaires.
La vitamine B1 (thiamine)
permet le métabolisme des glucides et la
transmission de l'influx nerveux. Il y a une carence
fréquente chez les alcooliques chroniques.
La vitamine B2 (riboflavine)
a un rôle dans la synthèse des protéines.
La vitamine B6 (pyridoxine)
intervient dans le métabolisme de certaines
protéines et acides gras ainsi que dans
le métabolisme du cholestérol. Elle
intervient aussi dans le fonctionnement du système
nerveux. Une carence en vitamine B6 est due à
une mauvaise absorption intestinale.
La vitamine B12 (cobalamine)
permet la synthèse des cellules sanguines
et agit sur les neurones, c'est une vitamine antianémique.
Une carence en B12 existe chez les végétariens
et végétaliens.
La vitamine PP (B3)
intervient dans le mécanisme de la respiration
cellulaire. Une carence existe en cas d'alcoolisme.
L'acide folique avec la vitamine B12
intervient dans la synthèse de l'ADN et
l'ARN indispensables à la fabrique des
cellules sanguines.
Le thé et le café
en grandes quantités détruisent
la vitamine B1.
Les femmes qui prennent la pilule et qui boivent
beaucoup d'alcool ont des besoins accrus en vitamine
B6.
La vitamine C (acide
ascorbique) a un rôle dans la défense
de l'organisme, elle permet aux globules blancs
de se défendre contre les agents infectieux.
Elle favorise la cicatrisation des tissus et a
une action de désintoxication. Elle est
essentielle pour la formation du collagène
qui est indispensable pour le maintien de l'intégrité
de l'os, des dents et du tissu conjonctif. Une
carence en vitamine C est à l'origine d'une
maladie extrêmement rare : le scorbut.
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V. Les sels minéraux. |
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Les sels minéraux n'ont aucune valeur énergétique,
mais comme les vitamines ils sont indispensables
au bon fonctionnement du corps. Ils représentent
4 % du poids de corps et les reins les éliminent
quotidiennement, un apport journalier est nécessaire.
Les besoins importants en sels minéraux
correspondent au sodium, potassium, calcium,
fer, magnésium et phosphore.
Les éléments dont
on a besoin en moindre importance sont appelés
oligo-éléments : iode, cuivre,
fluor, chlore, zinc, cobalt, sélénium
et manganèse.
Calcium.
C'est le constituant majeur de l'os.
Il tient un rôle prépondérant
dans la coagulation sanguine, la contraction musculaire
et le fonctionnement du cur.
Phosphore.
Avec le calcium il contribue à la constitution
du tissu osseux.
Sodium.
C'est l'élément minéral
le plus important pour les liquides du corps.
Il est à l'origine de l'homéostasie
du corps, son élimination ou sa rétention
au niveau rénal est l'un des mécanismes
de la pression artérielle.
Potassium.
C'est un élément intracellulaire
qui est responsable du maintien de l'automatisme
cardiaque et de l'activité musculaire.
Magnésium.
Il intervient au niveau de la cellule. Une
carence en magnésium peut être à
l'origine de faiblesses musculaires, de crampes,
de crises de tétanie ou de troubles digestifs
(on le trouve dans le chocolat noir, les fruits
secs, les légumes secs, les huîtres,
les moules
).
Fer.
C'est un élément important dans
le mécanisme de la respiration cellulaire,
il est aussi l'un des constituants fondamentaux
des globules rouges. Sa carence extrêmement
rare est source d'anémie. Le thé
et le café diminuent son absorption intestinale.
Un excès de fer peut être dangereux
pour le cur.
Ce phénomène est lié à
un taux de ferritine élevé (molécule
gardant le fer dans le sang). Chez un adulte,
le taux normal doit être de 100 à
150 microgrammes.
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VI. Les oligo-éléments. |
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Iode.
Il intervient dans la composition des hormones
thyroïdiennes.
Zinc.
Il a un rôle dans la synthèse
des protéines.
Il intervient dans certaines affections dermatologiques
comme la cicatrisation des plaies et des brûlures,
il a une action anti- inflammatoire sur l'acné
(on le trouve dans le jaune d'uf, les viandes,
les fruits de la mer
).
Cuivre.
Il a un rôle dans la synthèse
des protéines et des globules rouges.
Sélénium.
Il agit en collaboration avec la vitamine
E.
Fluor.
Il est apporté par l'eau, c'est un
constituant de l'os et de l'émail des dents.
Manganèse.
Il est utilisé dans le traitement de
l'anémie.
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I. Compétitions
et régimes. |
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Nous avons choisi des disciplines sportives (judo
et jujitsu) qui fonctionnent lors des compétitions
grâce à un système de catégories
de poids. Ce système met en relief les
limites physiologiques de certains compétiteurs.
En effet les compétiteurs restent rarement
à leur poids de forme et décident
de commencer un régime contraignant pour
combattre dans la catégorie de poids inférieure
afin d'être plus performant. Le choix de
perdre du poids est beaucoup plus souvent choisi
que celui de prendre de la masse musculaire pour
combattre dans la catégorie supérieure.
Ce système fait que les compétiteurs
réguliers jouent au yo-yo avec leur poids
et cela comporte des risques non négligeables
pour la santé des sportifs.
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II. Un indice : l'IMC. |
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Il y a un chiffre qui permet de se rendre compte
de l'ambiguïté du système :
l'IMC.
Ce chiffre qui représente
l'indice de masse corporelle est un indicateur
permettant de se situer sur une échelle
de "normalité".
La normalité est située
autour de 22, la maigreur à 20, le surpoids
à 25 et l'obésité à
30. Il s'obtient en divisant le poids en kilogrammes
par la taille au carré en mètre.
Cependant cet indice est parfois faussé
par la masse musculaire puisque des sportifs de
haut-niveau ont un indice un peu plus important
étant donné qu'ils ont une masse
musculaire plus importante que la moyenne. Cet
indice nous permet de faire la conclusion suivante
: beaucoup de compétiteurs qui font un
régime de perte de poids n'en ont pas besoin
sur le plan de la santé.
Les régimes sont donc à prendre
avec précautions !
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III. La réalité
du terrain. |
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Certaines personnes préfèrent perdre
le poids nécessaire par déshydratation
plutôt que de perdre de la masse.
Une déshydratation abusive est dangereuse
pour la santé puisque l'eau est le carburant
du corps (60 % d'eau dans le corps en moyenne).
Les judoka connaissent tous l'exemple du coréen
Chung-Se-Hun mort dans un sauna pour essayer de
perdre les derniers kilos alors qu'il était
déjà déshydraté depuis
un certain temps.
Cela nous incite à ne pas jouer avec la
santé des compétiteurs dont nous
nous occupons en tant qu'entraîneurs (qu'ils
soient jeunes ou adultes).
Mon conseil est le même conseil que donnerait
quelqu'un de raisonnable :
Ne jouez pas avec votre santé !
Si vous n'avez pas d'objectifs importants en compétitions,
ne faites pas de régimes abusifs et restrictifs.
Il vaut mieux combattre dans la catégorie
supérieure que jouer avec sa propre santé,
d'autant plus quand le niveau est relativement
modéré puisque vous pourrez faire
la différence avec la technique.
Pour moi les seuls régimes qui peuvent
s'envisager concernent l'élite qui a pour
objectif une échéance importante
comme les Jeux Olympiques, championnats du Monde
etc.
Les athlètes sont en effet suivis par des
professionnels et ils savent ce qu'ils font.
La pire chose qui puisse arriver à un compétiteur
est de jouer avec sa santé dans l'ignorance,
sans connaître les risques qu'il est en
train de prendre (d'où ce chapitre dans
notre site Internet).
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"Ma diététique
du judoka" par Franck Bellard.
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Pour vous tous qui souhaitez approfondir vos connaissances,
ou tout simplement avoir le témoignage
d'un judoka de haut- niveau, je vous conseille
vivement de vous procurer le livre de Franck Bellard
qui est une référence dans nos disciplines
en matière de nutrition.
Je l'ai moi-même acheté et il m'a
ouvert les yeux sur une réalité
dont je n'avais pas idée puisque je n'ai
jamais été confronté à
des régimes drastiques.
C'est pour cela que j'ai voulu écrire ce
chapitre sur la nutrition afin d'ouvrir les yeux
des pratiquants qui pourraient tomber dans le
piège qui consiste à croire que
si on combat dans la catégorie inférieure
on va être meilleur.
Si cette descente au poids est mal gérée,
elle peut avoir des effets néfastes (notamment
sur la performance) voire être dangereuse.
Je tiens également à
m'adresser aux parents de nos jeunes compétiteurs
en vous priant de ne pas les inciter à
perdre du poids, vous êtes leur exemple
alors soyez la voix de la raison et ils vous remercieront
plus tard !
Ce livre de Franck Bellard permet de se servir
de son expérience de judoka pour ne pas
faire les mêmes erreurs que lui et c'est
en cela que nous devons le remercier aujourd'hui.
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